Dispositifs instrumentaux et numériques:Sur plus de 2000 m², à Marne-la-Vallée et à Grenoble, le CSTB réunit des laboratoires d’étude et de recherche sur la pollution intérieure. ARIA se compose de laboratoires dédiés à la caractérisation des pollutions, de plateformes reproduisant des conditions réelles (habitation, salle de classe, etc.), et de laboratoires mobiles pour une mesure in situ.
La Maison Automatisée pour des Recherches Innovantes sur l’Air (MARIA) est un pavillon grandeur nature équipé de différents systèmes de chauffage (convecteurs, plancher chauffant, poêle à bois) et de ventilation (conduits à tirage naturel, ventilation simple flux, double flux). Des orifices calibrés sont ménagés dans la façade permettant de simuler des défauts d’étanchéité à l’air variable. MARIA est instrumentée pour simuler la présence et le comportement humain et pour mesurer un certain nombre de paramètres environnementaux.
Dans son laboratoire de chimie de l’air à Grenoble, le CSTB mesure les polluants chimiques dans l’air intérieur. Il étudie notamment les composés organiques volatils (COV) et les aldéhydes, dont le formaldéhyde, émis principalement par les produits de construction et d’entretien. Le CSTB dispose pour cela, de chambres environnementales qui recréent les conditions réalistes d’utilisation des matériaux et produits du point de vue de la température, de l’humidité et du renouvellement de l’air.
À Grenoble toujours, le CSTB dispose d’un laboratoire spécialisé dans l’étude d’impact des polluants gazeux du sol sur les environnements intérieurs. Sont considérés les polluants gazeux chimiques, comme les hydrocarbures, les composés organiques volatiles (COV), ou les polluants radiologiques (radon) du sol.
Une unité mobile autonome du CSTB peut intervenir sur site (installations industrielles, crèches, écoles par exemple) pour rechercher et qualifier des sources de contamination et pour évaluer l’exposition des personnes aux aérosols microbiologiques.
Pour compléter l’approche expérimentale, le CSTB développe et adapte des outils de modélisation de la qualité de l’air intérieur. Il dispose aussi d’un savoir-faire unique sur le traitement de données, pour le diagnostic et la recherche des sources de pollutions.